Carrières

Carrières

Dès le XVIIIe siècle, ce noble matériau constitue la richesse et la notoriété locale. En effet, les plus belles façades de Bordeaux et de sa région, sont construites avec cette pierre dure et non gélive dont la dimension, 33 X 66 cm, porte le nom de « Marcamps ».

La carte de Claude Masse levée en 1723 indique : “Il est actuellement dans la rivière du Mouron quantité de barques qui remontent jusqu’au pont pour charger de la pierre de taille pour Bordeaux”. Dès 1667, un port fut aménagé sur le Moron, au pied du village de Marcamps : “Role de la dépence faicte pour l’excavation et curement d’un nouveau canal […] dans l’estey du Pont-du-Moron qui verse dans la Dordogne, afin de [porter les] pierres qu’on tire des carrières du Cubzaguès aux fortifications du chasteau Trompette à Bordeaux suivant l’ordonnasse de monseigneur Pellot, intendant de Guyenne (4 mai 1667 ; cité par Didier Coquillas dans Léo Drouyn et la Haute Gironde).

Aujourd’hui, un équipement moderne et automatique permet le fonctionnement en continu et remplace les pics des carrières d’antan. Ces pierres, dorénavant, sont surtout utilisées pour les restaurations de qualité des façades et des monuments historiques locaux.

Non loin de là, deux anciens moulins, sentinelles silencieuses et immobiles, semblent veiller sur ce site majestueux et impressionnant où ont été tournées des scènes du film de Robert Hossein, Les Misérables.

Conception/Réalisation bonbay